De la Corse, on connaît les polyphonies d’hommes. La cheffe de chœur Catherine Simonpietri a exhumé des berceuses pour des voix féminines, à écouter tout l’été et en plein air dans les parcs de Seine-Saint-Denis
Tout, peut-être, a commencé par une bergerie. Celle que le père de Catherine Simonpietri possédait en Corse, en pleine nature sauvage, et qu’un beau jour de 1975 il a vendue à Iannis Xenakis, le célèbre compositeur franco-grec. Simple hasard familial, mais qui fera bien les choses. Jusque-là, la jeune Catherine pensait que « les compositeurs étaient tous des gens morts », confie-t-elle. Elle découvre alors que la musique est un art vivant, ancré dans le présent. Plus tard, en se penchant sur le travail d’autres créateurs, qui puisèrent allègrement dans les cultures traditionnelles (Béla Bartók, Jean-Louis Florentz…), elle comprendra aussi qu’il n’y a pas de frontière entre musiques savante et populaire. Que tout n’est qu’un vaste continuum.
Un répertoire d’une grande singularité
Cet éclectisme, la cheffe de chœur le porte aujourd’hui en étendard. Avec son ensemble Sequenza 9.3, elle a façonné un répertoire d’une grande singularité, tissé d’allers-retours entre les esthétiques, les époques, les disciplines, au fil d’une soixantaine de projets. À l’image de son dernier, Lac noir, qui fusionne avec grâce les sons de l’Afrique, de la soul et du contemporain, associant ses voix au vibraphone et au marimba du duo David Neerman-Lansiné Kouyaté.
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July 23, 2020 at 04:10PM
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